mardi 14 juin 2011

Le gaz de schiste : nouvelle énergie ou future catastrophe écologique ?

Alors que l’on cherche par tous les moyens à utiliser des sources d’énergie propres dans le but de protéger l’environnement, le gaz de schiste est apparu comme une ressource ambivalente dont les techniques d’extraction font beaucoup parler. Bien que cette ressource soit entièrement naturelle, son extraction réclame en effet une quantité astronomique d’eau, des procédés chimiques et de lourds moyens routiers d’acheminement des matières. Faire du mal à la planète pour en extraire une ressource naturelle, véritable avancée ou désastre écologique annoncé ?

Alors que la France se lance timidement dans l’extraction de gaz de schiste, les Etats-Unis eux sont déjà des experts en la matière et sont partis depuis plusieurs années à la conquête de ce que l’on appelle « l’or gris ». Emportés par des centaines de milliers de camions, le gaz de schiste est extrait en masse dans la région du Texas notamment : des milliards de mètre cubes de gaz de schiste sont soutirés aux sols dans des conditions parfois litigieuses. En plus de la pollution engendrée par un trafic routier qui prend de plus en plus d’importance, les habitants de ces régions souffrent, si l’on en croit les rapports écologiques, d’une pollution de leur eau et de leur sol qui pourraient, à la longue, provoquer des catastrophes sanitaires et un problème de santé public.

Extraire le gaz de schiste des sols nécessite en effet un savant mélange d’eau en grande quantité et de produits chimiques. Ce mélange explosif s’infiltre dans les terres à mesure des extractions de gaz de schiste, polluant les sols et les courants d’eau. Il a d’ailleurs été noté, à la sortie des robinets d’eau de certains voisins de centres d’extraction de gaz de schiste, des traces de ces mélanges chimiques.

Mais les lourds engagements financiers liés au gaz de schiste pèsent dans la balance car cette ressource naturelle promet une indépendance énergétique du pays. A l’heure où l’on ne parle que d’écologie, l’extraction de la ressource naturelle qu’est le gaz de schiste fait donc débat.

2 commentaires:

  1. Ce qu'on en dit :
    Après çà, y aura t-il un seul écolo, quelque soit la mouvance, qui ait envie de voter pour Borloo, l'homme qui, en plein Grenelle signa les permis pour l'extraction des pétroles et gaz de schiste ? Ames sensibles, préparez vos sacs à vomir !

    Frédéric Salat-Baroux, probable directeur de campagne de Jean-Louis Borloo pour 2012, travaille en réalité pour l’un des principaux promoteurs des hydrocarbures de schiste, la société Toréador.

    Dans le cadre de la présidentielle, le nom de cet avocat de 47 ans est depuis quelques jours cité comme futur directeur de campagne de la caution écologiste de la droite, Jean-Louis Borloo
    (Ca c'est transmis par un copain bien informé sur l'écologie)

    http://owni.fr/2011/06/06/huiles-de-schiste-en-campagne-pour-borloo-2012-balkany-toreador/

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  2. nous préparons nos sacs merci Annick!!!!!!!!!!!!
    Nous prenons compte de votre commentaire très intéressent,âmes sensibles s’abstenir!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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